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Abbaye d’Hautecombe

900 ans de prière de vie en communauté d’histoire et d’art. L’isolement et la quiétude d’un lieu de prière devenu la dernière demeure des princes de Savoie.

Abbaye d’Hautecombe

Située dans un cadre exceptionnel, au bord du lac du Bourget et au pied du Mont du Chat, l’abbaye abrite les tombeaux de la dynastie millénaire de la Maison de Savoie.

L'abbaye royale d'Hautecombe, établie à Saint-Pierre-de-Curtille sur la rive ouest du lac du Bourget en Savoie, reste active depuis sa fondation en 1125 par Amédée de Lausanne, avec le soutien du comte Amédée III de Savoie et de Bernard de Clairvaux. Construite au XIIe siècle par des moines cisterciens, elle est renommée pour être le lieu de sépulture de la maison de Savoie, des comtes de Savoie, de leur famille, de certains membres de la famille ducale de Savoie, ainsi que de quelques rois et reines d'Italie.

En empruntant la route sinueuse depuis Chambéry ou en naviguant sur le lac en direction de l'abbaye, le visiteur ressent toujours l'isolement de ce lieu, choisi par les moines cisterciens au 12e siècle pour établir leur monastère. La première princesse de Savoie est inhumée dans le cloître en 1162. Par la suite, de nombreux comtes et ducs de Savoie y reposent, entretenant des liens étroits avec les moines d'Hautecombe. Ainsi, l'abbaye devient la nécropole des princes.

Durant la Révolution française, les tombes des princes de Savoie et des familles nobles sont pillées, les ornements gothiques détruits. L'abbaye, abandonnée à son sort, tombe en ruines et est même transformée en faïencerie. En 1824, le roi de Sardaigne, Charles-Félix, décide de sa résurrection : il rachète l'abbaye et ordonne sa restauration dans le style de l'époque, le gothique troubadour. L'église abbatiale se pare de sculptures, de stucs et de décors peints, redevenant ainsi la nécropole de la Maison de Savoie ! A leur décès, le roi Charles-Félix et son épouse Marie-Christine reposent dans l'église, tout comme le dernier roi d'Italie, Humbert II, en 1983 et son épouse, la reine Marie-José, en 2001.

La communauté du Chemin-Neuf perpétue la vocation spirituelle des lieux

Après les moines cisterciens et bénédictins, c'est désormais la Communauté du Chemin Neuf qui réside au quotidien dans ces lieux et assure des missions d'accueil et de prière. Elle veille à l'entretien et à la restauration du monument en collaboration avec les autorités publiques, tout en ouvrant l'église aux nombreux visiteurs du site.

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